Marie AMAR / sans-titre (2011) Nicolas BLUCHE / clocher (2011) Nicolas KOWALSKI / sans-titre (2011) Biographies Roger Szmulewicz, Directeur de la Galerie FIFTY ONE FINE ART PHOTOGRAPHY à Anvers, conseiller artistique de La Brasserie, présente une exposition photographique dont le discours relate l’histoire du lieu, comme une pensée articulée en trois visions distinctes… Marie AMAR, Nicolas BLUCHE et Nicolas KOWALSKI, trois photographes venus d’horizons très différents, portent un regard transversal sur ce lieu qui devient œuvre. Leurs écritures se croisent et s’entremêlent. Les trois artistes présentent un ensemble d'images conçues en lien avec la spécificité architecturale et historique de l’espace. Jouant de la lumière, ils convoquent les références, les pensées, les souvenirs, les absences et nous poussent à l'introspection. Cette lecture des œuvres, des regards et des points de vue, nous renvoie au chevauchement des images du présent et du passé au travers de la mémoire et des émotions. Un art de la fragmentation, qui se recompose pour chacun de manière unique et très personnelle. Marie AMAR s’intéresse à la déclinaison du temps, de l’espace et de la matière. Elle s’approprie l’espace de La Brasserie, il est question de déplacement, de transcription, de codage et de poésie, de dérivation et de mue du territoire. Ces œuvres prennent ainsi en compte à la fois l'architecture et l'expérience d'une traversée. Ces images rencontrent l'esprit du regardeur et il en résulte quelque chose d’exclusif pour chacun où se combinent jeux de matières, textures, reflets, illusions et détournements. L’artiste explore la matérialité et fait surgir des figures subtiles et éphémères par les formes qui les entourent. Du chaos émerge la construction d’un paysage emprunt de raffinement. Ce travail initie une réflexion sur le temps et les déformations subies par la mémoire. Le visiteur est porté par la vision de l’écoulement du temps. Nicolas BLUCHE reconstruit des images éparses issues du réel, que notre mémoire visuelle a collectées. Ces images sont ensuite recomposées afin de renoncer aux originaux dont elles sont issues, et ainsi nous placer face à une représentation illusoire, créée de toute pièce. Nicolas KOWALSKI s'intéresse ici à la mémoire visible ou invisible des lieux et des personnes. L’artiste attire notamment l'attention sur des objets dont nous considérons rarement les qualités esthétiques. Ses photographies d’objets hétéroclites font référence à des souvenirs que chacun s’approprie. passés (re)composés Toutes les news sur
Dans le cadre des Transphotographiques Nord(s) 2011 à Lille et en partenariat avec le Département du Pas-de-Calais" |