La Brasserie
Sans titre / © Marie AMAR 2011

Marie AMAR / sans-titre (2011)


Sans titre / © Nicolas BLUCHE 2011

Nicolas BLUCHE / clocher (2011)


Sans titre / © Nicolas KOWALSKI 2011

Nicolas KOWALSKI / sans-titre (2011)

Biographies

La photographe MARIE AMAR, née en 1962, vit et travaille à Paris. Son regard de plasticienne se retrouve dans des collections publiques et privées, en France et à l’étranger. Son dernier travail, La Poussière, est présenté à la galerie Brancolini Grimaldi à Londres du 7 avril au 21 mai 2011

NICOLAS BLUCHE vit à Paris. Né dans l’Est en 1965, il retrouve aussi dans l’identité du Nord ses origines. Son travail photographique repose sur la reproduction, la reproductibilité, la mémoire et l’effacement de l’image. Depuis l’acquisition de tirages par Jean Claude Lemagny pour la BNF, en 1995, sa recherche aboutit sur cette série réalisée autour de la Brasserie.

Photographe pour la presse et la publicité, né en 1967, NICOLAS KOWALSKI vit à Paris. Il a grandi dans une cité minière, où son père polonais travaillait sous terre, et en garde une esthétique sensible pour les friches et matériaux industriels. De sa rencontre avec La Brasserie jaillit la nécessité de faire parler les objets, témoins du passé elliptique.



Transphotographiques 2011Dans le cadre
Partenaires de La Brasseriedes Transphoto
Le Furet du Nordgraphiques 2011

Logo partenaire Meertl'exposition passés (re)composés inaugure un nouveau lieu dédié à la photographie contemporaine.
Logo Atelier Lumière
Trois
Logo La Souris postproduction image photographes
y exposent le lieu photographié.Brasserie Castelain


Roger Szmulewicz, Directeur de la Galerie FIFTY ONE FINE ART PHOTOGRAPHY à Anvers, conseiller artistique de La Brasserie, présente une exposition photographique dont le discours relate l’histoire du lieu, comme une pensée articulée en trois visions distinctes…

Marie AMAR, Nicolas BLUCHE et Nicolas KOWALSKI, trois photographes venus d’horizons très différents, portent un regard transversal sur ce lieu qui devient œuvre. Leurs écritures se croisent et s’entremêlent. Les trois artistes présentent un ensemble d'images conçues en lien avec la spécificité architecturale et historique de l’espace. Jouant de la lumière, ils convoquent les références, les pensées, les souvenirs, les absences et nous poussent à l'introspection. Cette lecture des œuvres, des regards et des points de vue, nous renvoie au chevauchement des images du présent et du passé au travers de la mémoire et des émotions. Un art de la fragmentation, qui se recompose pour chacun de manière unique et très personnelle.

Marie AMAR s’intéresse à la déclinaison du temps, de l’espace et de la matière. Elle s’approprie l’espace de La Brasserie, il est question de déplacement, de transcription, de codage et de poésie, de dérivation et de mue du territoire. Ces œuvres prennent ainsi en compte à la fois l'architecture et l'expérience d'une traversée. Ces images rencontrent l'esprit du regardeur et il en résulte quelque chose d’exclusif pour chacun où se combinent jeux de matières, textures, reflets, illusions et détournements. L’artiste explore la matérialité et fait surgir des figures subtiles et éphémères par les formes qui les entourent. Du chaos émerge la construction d’un paysage emprunt de raffinement. Ce travail initie une réflexion sur le temps et les déformations subies par la mémoire. Le visiteur est porté par la vision de l’écoulement du temps.

Nicolas BLUCHE reconstruit des images éparses issues du réel, que notre mémoire visuelle a collectées. Ces images sont ensuite recomposées afin de renoncer aux originaux dont elles sont issues, et ainsi nous placer face à une représentation illusoire, créée de toute pièce.

Les images de Nicolas BLUCHE offrent des regards ambigüs, questionnant la perception. L'artiste nous amène à douter par le questionnement constant de notre habilité à observer et à comprendre.

Il saisit les espaces, les plans fuyants, reconstitue les strates observées, et les recompose en leur offrant un autre volume. Il bouscule les perspectives et nous incite à rentrer dans l’image en profondeur, comme dans un rêve instantané. Les traces du passé se fixent dans le présent, et nous offrent un parcours de voyage en multiples dimensions. Les œuvres s’interprètent librement au fil du regard de chacun.

Nicolas KOWALSKI s'intéresse ici à la mémoire visible ou invisible des lieux et des personnes. L’artiste attire notamment l'attention sur des objets dont nous considérons rarement les qualités esthétiques. Ses photographies d’objets hétéroclites font référence à des souvenirs que chacun s’approprie.

Il s’agit en réalité d'objets abandonnés sur place. L’image a fait franchir à ces objets pour le moins banals la frontière de l’art. Ils deviennent vivants par le simple fait d’avoir été extraits du lieu surchargé auquel ils appartiennent. Aucune mise en scène n’a été nécessaire. Simplement détachés de leur contexte, ils changent de statut, sinon de nature, et apparaissent comme des installations artistiques. Entre documentaire et imaginaire, ces photos placent réalité et fiction dans une sorte d’incertitude. Le regard posé devient point de départ d’un cheminement historique vers une vérité revisitée.



passés (re)composés

Prolongation jusqu'au 13 octobre,
et sur rendez-vous pendant la FIAC

• Exposition du 29 mai au 30 août 2011

• Du samedi au dimanche, de 11h à 18h,
les autres jours sur rendez-vous.

• Entrée libre.


La Brasserie / Véronique Damagnez
5 rue Basse, 62111 Foncquevillers
Tél. : +33 6 87 91 57 82
vdamagnez@artbrasserie.com